Mon chêne
Ce beau et vieux chêne m'a tant apporté au fil des derniers mois que je veux lui rendre hommage ici. Combien de fois mes larmes ont coulé dans les sillons de son écorce, ses branches ont réceptionné mes vagues de tristesse, son pied m'a accueillie sans me poser de question ni me dire que faire. L'embrassant, je me trouvais connectée à la Terre... et petit à petit, j'ai pu me reconnecter à moi-même.
Merci mon chêne!
Il m'en a fallu du temps pour remonter la pente. Il a fallu aussi des épaules d'amies, leurs oreilles, leur patience à mon égard. Qu'elles aient été proches ou éloignées géographiquement, que nous nous soyons vues ou ayons simplement entendues... qu'elles soient ici toutes remerciées (et pardonnez-moi si j'oublie d'en mentionner! C'est toujours un risque pris lorsqu'on fait des listes!): Valentine, Sophie, Sabine, Caroline, Séverine, Jenny, Francisca, Patricia, Plume, Estelle, Valérie, Isabelle...
Des anges dont on ne voit pas les ailes ;)!
Et des anges qu'on ne voit pas du tout, mais qui sont bien présents!
Merci les Anges!
Je suis toujours en chemin. C'est d'ailleurs le chemin qui est important, et si j'en avais bien une connaissance intellectuelle, ce fait est devenu bien plus concret il y a une dizaine de jours. Ce chemin aura certainement d'autres parties difficiles, mais je serai capable de les surmonter, comme j'ai été capable de surmonter ces derniers mois. Et d'avancer.
Il n'y a pas de plus belle lumière que celle qui est à la sortie du tunnel!
Et je donnerai un merci spécial à mon mari. Qui m'a finalement toujours acceptée telle que je suis. C'est moi qui ai eu tant de peine à... accepter ce fait dans mon coeur... et à m'accepter moi-même, comme je suis, perfectible, humaine, démunie souvent, paumée aussi, mais confiante, gardant espoir qu'un jour une fleur allait fleurir de ce tas de fumier dans lequel je pataugeais.