Fuerteventura: VENI, VIDI, AMAVI*
Et voilà, nous sommes rentrés d'une semaine de vacances-cadeau de Noël de mes Beaux-Parents. Totalement à l'opposé de mon idée des vacances, mais finalement, je suppose que mes vacances idéales, ce sera pour plus tard, quand je n'aurai plus d'enfant à la maison!
Ceci dit, j'ai bien aimé, il faut le reconnaître. Comme quelqu'un qui s'offre (ou se fait offrir - elle se reconnaîtra!) un repas gastronomique, il faut savoir l'apprécier!
Nous étions dans un "resort spa and golf", sur la côte sud-est de Fuerteventura. Un îlot de verdure - avec un golf, que voulez-vous Madame, ça ne peut être que vert! - au bord de la mer. La plage est de sable gris/noir. La mer est belle, le "resort" est dans une sorte de crique, donc légèrement protégé du vent qui est parfois violent. Tout est entouré de montagnes arides, caillouteuses (la roche est rouge!), avec quelques buissons par-ci, par-là, broutés par des chèvres en liberté. Nous logions dans une maison individuelle, avec piscine individuelle, rien que pour nous 4! Mes Beaux-Parents étaient quelques maisons plus loin, avec le même luxe. La maison avait 2 grandes chambres à coucher, 3 salles de bain avec douche (et 2 avec baignoire!), la cuisine était bien équipée, de même que le deck, muni en chaises-longues et autres poufs ronds. Le luxe, quoi...
Les journées ont été essenciellement occupées à un peu de sport (tennis pour les enfants, et initiation à la voile, mais ils n'ont pas trop aimé), planche à voile pour Chéri, un peu de course à pied et de cours de gym avec d'autres pour moi, du vélo. Très peu d'excursions, il y avait tout ce qu'il fallait sur place, pourquoi aller chercher plus loin?
C'est sûr, j'ai ressenti un certain malaise dans cet endroit "magnifique". L'utilisation de l'eau en particulier pour faire verdir ce désert. Les piscines, individuelles, étaient chauffées, et ça n'avait pas l'air d'être au solaire. C'est l'eau de la mer, dessalée dans d'énormes filtres, qui est utilisée. Les eaux usées passent dans une station d'épuration et sont employées pour l'irrigation. Donc c'est "acceptable"... mais m'a quand même toujours laissé un sentiment mitigé. Ce qui m'a frappée aussi, c'est la vitesse à laquelle ce genre de bons sentiments passe à l'arrière-plan quand on peut profiter d'un si grand luxe. Bah, comme dirait l'autre, un moment de gêne est si vite passé... Gênant, tout ça, non?
Pour nous qui n'avons jamais fait de vacances "club med", le fait d'avoir tout sous la main était tout de même très agréable. De même que la possibilité pour les enfants d'essayer divers sports. A réfléchir pour une autre fois?
*J'ai dû aller guigner dans Google pour voir comment on disait "j'ai aimé" en latin... mon expérience avec la langue de Sénèque n'étant qu'un malheureux souvenir. Mais je trouvais que ça allait bien avec le début de phrase, que tout le monde connaît...